La place des écrans (TV, ordinateur, smartphone, tablette, même éducative, cinéma, etc.)
Nous nous positionnons formellement contre avant 3 ans ; préconisons seulement 30 minutes par semaine avant 5 ans et pas plus de deux heures par semaine entre 6 et 9 ans. Après 9 ans et jusqu’à acquisition d’un comportement responsable, les programmes devront encore être contrôlés pour s’adapter à l’âge de l’enfant ; ils auront pour buts de contribuer, entre autres médias, à l’acquisition et au développement de la culture.
Il est à noter qu’entre 0 et 6 ans, quel que soit le support utilisé, l’enfant a besoin d’images et d’histoires réalistes, car son inconscient absorbe tout ce qu’il voit comme une réalité. Ainsi, à partir de 3 ans, s’il doit y avoir des écrans, il convient de privilégier les documentaires, les reportages et les dessins animés réalistes et court (environ 15-20 min).
Les jeux vidéo ne devraient intervenir que vers 8/9 ans, très progressivement, sur des programmes non violents. Il est cependant tout à fait possible de grandir sans jeux vidéo avant 12 ans.
Les neurosciences confirment les nombreux dommages physiques et psychiques, au niveau du cerveau, d’une exposition précoce, forte et/ou prolongée aux écrans.
Il est aussi utile de noter que la manipulation excessive d’écrans tactiles « rigidifie » la main, et notamment l’index, et rend problématique l’accès à la calligraphie.
Les dommages résident autant dans le contenu auquel va être exposé l’enfant (inadéquation avec l’âge) que dans les dommages physiques subis par son cerveau : lumière trop vive qui surexcite les neurones et défavorise le sommeil, utilisation de systèmes de récompense qui déclenche la production d’adrénaline et noradrénaline dans le cerveau (hormones de l’excitation), etc.